Obnes Regis condamné à seize ans de prison pour l’homicide de Naomi Onotera, survenu en 2021

Langley, Équipe intégrée d'enquête sur les homicides

Tue Jul 16 15:25:00 HAP 2024

Dossier nº 2021-1125

Contexte

Le 29 août 2021, la famille de Naomi Onotera a signalé que cette dernière avait disparu de son domicile à Langley, en Colombie-Britannique. Une enquête sur sa disparition, menée par la GRC de Langley, a suivi, et la collectivité a manifesté un grand soutien en vue de retrouver l’enseignante portée disparue. L’enquête a plus tard été confiée à l’Équipe intégrée d’enquête sur les homicides (EIEH), après la découverte d’éléments de preuve qui ont porté les enquêteurs à croire que Mme Onotera avait été victime d’un acte criminel.

Le 17 décembre 2021, les enquêteurs spécialisés en homicides ont arrêté Obnes Regis, l’époux de Mme Onotera, âgé de 49 ans. Il a par la suite été accusé d’homicide involontaire coupable et d’indignité envers des restes humains.

Le 31 mai 2024, à l’issue d’un procès qui aura duré près de sept mois, M. Regis a comparu devant le tribunal, où il a plaidé coupable aux deux accusations.

Mise à jour :

Le 16 juillet 2024, l’honorable juge Devlin de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a condamné Obnes Regis à une peine d’emprisonnement de douze ans pour homicide involontaire coupable et à une peine consécutive de cinq ans pour indignité envers des restes humains. La peine a été réduite à seize ans à la lumière du principe de totalité de la détermination de la peine. Les procédures judiciaires ayant pris fin et la peine ayant été déterminée, de plus amples détails peuvent maintenant être communiqués.

La chronologie contradictoire des événements a mis la puce à l’oreille des enquêteurs, qui se doutaient qu’il ne s’agissait pas d’un simple cas de personne disparue. Ils ont finalement pu reconstituer une série d’événements plus juste à partir des témoignages de témoins.

Selon le sergent d’état-major David Lee, de l’EIEH, « les déclarations des amis et de la famille de Mme Onotera ont permis de préciser la chronologie des faits; nous souhaitons les remercier pour l’aide qu’ils nous ont apportée durant cette période difficile pour tous. »

Tout en travaillant en étroite collaboration avec les experts du Service intégré de l’identité judiciaire (SIIJ), les enquêteurs spécialisés en homicides ont procédé à une première fouille de la résidence de Mme Onotera en 2021. Grâce à un rigoureux processus d’analyse des éléments de preuve et des objets saisis au cours de la fouille, ils ont pu établir l’ordre de priorité des pièces à conviction et les transmettre au British Columbia Institute of Technology (BCIT) à des fins d’analyse approfondie. Le travail des experts en identité judiciaire de la GRC et des chercheurs du BCIT a permis de confirmer qu’il y avait des restes humains dans la résidence au moment de la fouille.

« La collectivité était en quête de réponses à ce moment », affirme le sergent d’état-major David Lee. « Pour obtenir justice au nom de Naomi Onotera, les enquêteurs ont veillé à recueillir des éléments de preuve précis et concrets à présenter à la Couronne, en prévision d’une arrestation prochaine. »

Tout au long du processus d’enquête, l’EIEH a recueilli des renseignements auprès de Obnes Regis et a établi des liens entre ceux-ci, les données de surveillance probantes et la preuve médicolégale, ce qui lui a permis de procéder à l’arrestation de Obnes Regis et de déposer des accusations contre ce dernier en décembre 2021. « Ce fut une enquête difficile, qui a affecté les enquêteurs et la collectivité », affirme le sergent d’état-major David Lee. « Nous espérons que ce résultat permette à la famille et aux amis de Mme Onotera, ainsi qu’à la collectivité qui la soutenait, de tourner la page. »

La famille de Mme Onotera a remercié du fond du cœur l’EIEH, le Détachement de la GRC de Langley et l’avocat de la Couronne d’avoir travaillé si fort au cours de ces dernières années. « J’ai toujours de la difficulté à concevoir que notre chère Naomi n’est plus », affirme un membre de sa famille. « Nous sommes reconnaissants du soutien continu que nous témoignent la collectivité et le District scolaire de Surrey; nous espérons que le souvenir de Naomi restera bien vivant dans le cœur de toutes et de tous, et qu’elle obtiendra justice, comme elle le mérite. »

Si cette affaire vous touche, n’hésitez pas à communiquer avec la GRC ou le programme des services aux victimes du service de police de votre région. Vous pourriez également avoir accès à d’autres services aux victimes en téléphonant à la ligne téléphonique VictimLINK, qui offre gratuitement soutien et aiguillage en tout temps en Colombie-Britannique (1-800-563-0808).

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Courriel : medias_eieh_dive@rcmp-grc.gc.ca